Afin de s’assurer de l’exactitude des déclarations des opérateurs télécoms sur le volume de trafic international entrant, sortant et inter-opérateur qu’ils ont enregistré, l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) annonce la création prochaine d’un centre de supervision du trafic télécoms. C’est Abdou Karim Sall (photo), le directeur général de l’organe de régulation des télécoms, qui l’a dévoilé le 17 mai 2016, lors de la célébration de la journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information.
A travers ce centre de supervision, le régulateur télécoms, après y avoir raccordé les différents opérateurs, disposera alors de ses propres relevés sur le trafic télécoms. Il ne sera alors plus question de faire aveuglément confiance aux déclarations de Sonatel, Tigo et Expresso. Avec un meilleur contrôle du trafic télécoms, le Trésor public pourra percevoir efficacement la taxe qui lui est due. Autre projet sur lequel Abdou Karim Sall a annoncé l’implication de l’Artp, c’est la fourniture de la 4G, aux Sénégalais, dont l’appel à candidature lancé le 16 novembre 2015 a été boycotté par les sociétés télécoms présentes sur le marché. En janvier 2016, l’appel à candidature pour la 4G a été relancé, en excluant cette fois Sonatel, Tigo et Expresso.
Le 17 mai 2016, le Dg de l’Artp a déclaré : «Le président de la République est très intéressé et très regardant par rapport au secteur des télécommunications qui est un moteur de croissance économique et sociale. Des instructions nous ont été données pour que le Sénégal puisse avoir sa 4G (…) Je ne peux vous dire dans combien de mois, je ne peux pas vous dire avec qui cela se fera mais le plus important, c’est que les Sénégalais puissent avoir la 4G et ils auront la 4G».
Avec agenceecofin