La branche des industries extractives est marquée, au deuxième trimestre de 2017, par une croissance trimestrielle de 12,9%, soutenue par un bon rythme de progression des productions de phosphate (+34,1%) et d’or (+10,7%) indique la Direction de la prévision et des études économiques(Dpee).
Pour ce qui est du phosphate, la production est passée de 258 000 tonnes à 346 000 tonnes, entre le premier et le deuxième trimestre 2017, soit un renforcement de 88 000 tonnes, à la faveur de la remise en marche de la bande transporteuse du scalpage.
Ainsi, en dépit des incidents d’exploitation et arrêts enregistrés sur la période, un taux de réalisation de 79% du plan trimestriel de mine est atteint. Concernant l’or, l’accroissement (+2,8%) de la teneur des fosses de Gora, de Golouma Sud et de Kérékounda explique la bonne tenue de la production trimestrielle, dans un contexte marqué par une hausse de 3,2% du cours de ce métal précieux.
Les résultats d’exploitation des sites susmentionnés sont, dès lors, ressortis en phase avec les modèles respectifs de réserves. En revanche, la production d’attapulgite s’est tassée de 26,5%, en rythme trimestriel, du fait de la contraction de la demande faisant suite au Brexit (le marché anglais absorbe 30% des exportations).
La congestion au niveau du port de Dakar a également entravé l’activité. La production de sel s’est aussi repliée (-10,2%) sur la période, en liaison avec la contraction (- 16,5%) de la demande étrangère. En effet, les mesures de contingentement prises par certains marchés d’exportation de la sous-région se sont poursuivies.
Par ailleurs, la concurrence de l’exploitation artisanale locale a affecté la production industrielle de sel. Sur un an, la branche des extractives s’est consolidée de 2,7% au deuxième trimestre 2017, du fait essentiellement de la bonne orientation de la production d’or (+17,9%).
Avec lejecos.com