En Afrique, au Sud du Sahara, la production de gaz naturel enregistrera une hausse de 18%, d’ici les trois prochaines années, pour atteindre 9,1 milliards de pieds cubes par jour. C’est ce que projette le centre britannique de recherches et d’analyses sur l’économie mondiale, Global Data, dans un rapport publié récemment.
Selon la répartition, plus de 6,4 milliards de pieds cubes proviendront de projets conventionnels, 8,5 millions de pieds cubes viendront de projets de méthane de houille, notamment en Afrique australe et au Botswana plus précisément. Enfin, l’ensemble des autres projets gaziers, spécifiquement non conventionnels et gaz associés apporteront sur une base quotidienne, 2,6 milliards de pieds cubes.
Le Nigéria, à travers ses sociétés publiques, sera le principal acteur de cette hausse de la production avec 34,2% de la nouvelle production. Ceci, grâce à de nouveaux gisements et l’arrivée à pleine puissance de plusieurs champs producteurs.
Les principales compagnies internationales qui conduiront ce progrès sont Shell et Eni, respectivement avec 10,4% et 7,8% de la production.
Dans la région, 28 projets gaziers sont en cours de développement et 16 sont attendus à cette échéance. Dans les 2-3 années qui suivront, la production devrait connaitre un autre boom, probablement plus important, grâce à la mise en production des gisements mozambicains du bassin de Rovuma, où ENH, Eni, Anadarko et Exxon Mobil conduiront au total 11 projets.
Le Sénégal et la Mauritanie qui devraient mettre en activité certains gisements à partir de 2021, compteront largement dans la balance. Si le calendrier est respecté et les gisements deviennent opérationnels, la production totale de la région va atteindre des niveaux records et permettra de dynamiser son économie.