Voir des entreprises canadiennes investir dans le secteur du transport de l’électricité au Cameroun est le souhait du haut-commissaire du Canada dans le pays. René Crémonese a fait ce plaidoyer à l’occasion d’une rencontre à Douala la semaine dernière avec le ministre de l’énergie et de l’eau Basile Atangana Kouna.
Le transport de l’électricité au Cameroun intéresse des entreprises canadiennes, a fait savoir l’Agence de presse africaine (APA) qui cite le haut-commissaire du Canada en poste à Douala, René Crémonese.
« Le Canada a de grandes lignes de transport de l’électricité. Nous avons un pays qui est énorme et nous avons de l’expérience. Ici, il y a des lignes existantes qui ont été construites par des compagnies canadiennes il y a vingt ans. Nous avons une grande expertise dans le domaine de l’électricité », a fait savoir le représentant de l’Etat canadien.
Le rôle important que joue le secteur de l’électricité au Canada dans l’économie et l’expérience du pays dans le domaine du transport de courant à haute tension ne sont plus à démontrer. Le Canada occupe le deuxième rang mondial dans le domaine de la production d’hydroélectricité.
Vaste programme de remise à niveau
Au Cameroun, le contraste est saisissant. « Plus de 40 pour cent de l’énergie produite se perd dans le transport de l’électricité à cause de la vétusté des installations », selon APA.
Ces pertes qui impactent négativement la vie des camerounais peuvent être facilement atténuées par Hydro-Québec, une entreprise canadienne pionnière dans le domaine du transport à haute tension. Créée il y a moins de deux ans, la Société nationale de transport de l’électricité du Cameroun (SONATREL) s’est engagée dans un vaste programme de remise à niveau de son réseau de transport d’électricité. Le projet dont le budget global est de 900 milliards de Fcfa, a récemment bénéficié d’un financement de 200 milliards de Fcfa de la Banque mondiale.
Avec latribune