Les membres de la Conférence Interafricaine des marchés d’Assurances (CIMA) se sont réunis autour d’un atelier de renforcement de capacité qui se tient du 21 au 25 août 2017 à Brazzaville sur le thème « Procédure de contrôle sur place des sociétés d’assurances et fondamentaux de la rédaction du rapport de contrôle contradictoire », à l’initiative de l’institut international des assurances.
Le ralentissement de la situation économique internationale et ses effets n’épargnent pas le secteur des assurances. Il est pour cela impérieux que les économies africaines renforcent davantage leur coopération dans les domaines diversifiés de l’économie, pour espérer sortir de la forte dépendance des ressources naturelles. Ces propos du directeur des institutions financières nationales, Constant Badia à l’ouverture de la session de formation.
Après le Mali, c’est le Congo qui accueille l’atelier de renforcement des capacités des membres de la CIMA venus du Burkina Faso, du Congo, du Gabon, du Cameroun, du Bénin, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Tchad, du Togo, de la Centrafrique, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Equatoriale et de la Guinée-Bissau. L’objectif principal de l’atelier en croire les organisateurs est de doter les cadres des connaissances pratiques leur permettant de mieux apprécier les situations financières des sociétés selon les normes en vigueur.
La Cima est née en 1992, au Cameroun, de la volonté des chefs d’Etat et de gouvernement de créer un cadre pouvant contribuer de manière efficace à l’essor des marchés nationaux d’assurance à travers une politique d’harmonisation et d’unification des dispositions législatives, et à travers une politique d’harmonisation et d’unification des dispositions législatives et réglementaires, impliquant à la fois une législation unique (code CIMA) et une structure de contrôle unique.
Avec ecodufaso