De nombreux projets d’investissements ont été annoncé ce lundi, représentant 3,5 milliards d’euros et 2200 emplois sur cinq ans.
À l’occasion du sommet sur l’attractivité économique de la France réunissant 140 dirigeants d’entreprises étrangères à Versailles, ont été annoncés ou confirmés des investissements qui représentent au total 3,5 milliards d’euros et près de 2.200 emplois sur cinq ans, selon l’Élysée.
Les cinq principaux projets
> Le constructeur automobile japonais Toyota va investir 300 millions d’euros et créer 700 emplois d’ici à 2020 sur son site d’Onnaing (Nord) près de Valenciennes. Investissement qui devra permettre de porter la capacité de production à 300.000 véhicules par an (contre 240.000 actuellement), mais aussi de produire la quatrième génération de la Yaris en 2020 et un nouveau modèle l’année suivante.
Le principal éditeur européen de logiciels, l’allemand SAP, va investir 2 milliards d’euros dont 150 millions par an pendant les cinq prochaines années pour la recherche et développement. Le tout pour “accélérer la croissance rapide de l’entreprise dans le ‘cloud’ ainsi que l’apprentissage des machines, la blockchain, l’internet des objets ainsi que les logiciels en tant que service”, selon le groupe.
Le groupe pharmaceutique suisse Novartis va investir au total 900 millions d’euros. Il s’agit en fait d’une confirmation d’investissements déjà annoncés dans le passé. 300 millions d’euros pour le futur siège social à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), 300 millions d’euros supplémentaires pour ses activités de recherche-développement en France, 100 millions d’euros pour l’extension de son site de biotechnologies à Huningue (Haut-Rhin) et 200 millions pour l’assainissement des berges du Rhin près de ce site.
> Facebook va lancer en France deux programmes pour former au numérique 65.000 personnes d’ici à la fin de l’année prochaine et investir 10 millions d’euros dans l’intelligence artificielle. Dans le détail, le réseau social va mettre en place, en partenariat avec Pôle emploi, un programme pour former 50.000 personnes “éloignées de l’emploi” au numérique d’ici à la fin 2019. Par ailleurs, il veut former dès cette année 15.000 femmes pour les aider à créer leur entreprise.
Google va ouvrir à son siège parisien un centre de recherche fondamentale consacré à l’intelligence artificielle, le troisième du géant américain du numérique après ceux de Mountain View (Californie) et Zurich (Suisse). Parallèlement, le nombre de salariés de Google à Paris passera de 700 à 1.000. En outre, le groupe va ouvrir quatre centres répartis dans l’hexagone pour proposer des formations gratuites dans le but de former chaque année 100.000 personnes au numérique.
Les autres projets
> Manpower va mener un projet de créations d’emplois dans les quartiers prioritaires politique de la ville (1.000 emplois CDI intérimaires en zones franches), proposant un formation associée à un métier demandé par le bassin d’emploi.
> Le groupe américain General Mills va étendre une nouvelle ligne de production de bâtonnets glacés sur le site d’Arras (Pas-de-Calais), un investissement de 17 millions d’euros et une cinquantaine d’emplois à la clé.
> East Balt, fabricant américain de petits pains travaillant pour la restauration rapide, va investir 37 millions d’euros sur son site du Plessis-Pâté (Essonne), 65 créations d’emplois attendues.
> Le groupe américain Fresh del Monte (fruits et légumes transformés) va créer une usine de découpe de fruits frais de 10.000 m2 dans la Somme, pour un investissement de 9 millions d’euros.
> Airties (fabricant de modems) va installer un centre d’innovation dans Paris intramuros avec une première équipe de 15 ingénieurs et un centre de recherche et développement à Rennes, projet qui devrait représenter 120 emplois sur trois ans à Paris et en Bretagne.
> Le groupe sud-coréen SPC va investir 20 millions d’euros à Saint-James (Manche) pour la création d’une base industrielle pour la confection de viennoiseries surgelées, avec création de 45 emplois pour la première phase.