L’assureur sud-africain Sanlam a annoncé, dans un communiqué publié le 9 mars, avoir réalisé un bénéfice net de 8,4 milliards de rands (638,79 millions de dollars) en 2016, en baisse de 6% par rapport à 2015. Cette baisse s’explique essentiellement par des « fluctuations défavorables de devises » et «des rendements plus faibles du marché boursier ».
Sanlam a consolidé ces dernières années sa présence en dehors de l’Afrique du Sud pour tenter de préserver ses marges dans un contexte de ralentissement de l’économie de la nation arc-en-ciel. Le groupe fondé en 1918 est déjà présent dans 11 pays africains, dont le Kenya, la Tanzanie, la Zambie, le Ghana, le Nigeria et le Mozambique, ainsi que dans deux pays asiatiques (l’Inde et la Malaisie). L’effondrement des prix des matières premières a cependant pesé sur la croissance économique dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne au cours de l’année écoulée.
Ce climat morose devrait aussi impacter les résultats du groupe durant l’année en cours. «Nous nous attendons à ce que l’environnement opérationnel difficile se poursuive en 2017 », a déclaré le directeur général de Sanlam, Ian Kirk, cité dans le communiqué.
Pour rappel, le premier assureur vie en Afrique du Sud avait pris une participation de 30% dans son homologue marocain Saham pour 375 millions de dollars, dans le cadre d’un plan d’expansion en Afrique du Nord et de l’Ouest.
Avec (Agence Ecofin)