Le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagamé, a dissout ce jeudi le parlement de son pays. Cet acte du président rwandais était nécessaire pour ouvrir la voie à la tenue de nouvelles élections législatives programmées pour début septembre prochain avec la campagne qui démarre dans trois jours, le 13 août.
Paul Kagamé est dans les temps. Conformément à la constitution (article 79) de son pays qui exige de lui de dissoudre la Chambre basse (Chambre des députés) dans un délai de 30 à 60 jours avant l’expiration du mandat du Parlement en exercice, le numéro 1 rwandais est passé à l’acte ce jeudi.
Formant avec le Sénat, le parlement rwandais, la Chambre des députés au nombre de 80 représentants, est composée de diverses personnalités politiques ou sociales, qui pourraient toujours se retrouver à la même place dans quelques semaines à la faveur des élections.
En effet, comme le prévoit le texte suprême du Rwanda, cette dissolution opérée par le président Kagamé, ouvre la voie à la tenue des élections législatives. Celles-ci sont prévues pour le mois prochain. Le processus a démarré depuis quelques mois.
Selon la Commission électorale nationale (NEC), 7,1 millions de Rwandais sont inscrits sur les listes électorales, dont 46% d’hommes (54% de femmes) dans les 30 districts du pays. La campagne électorale devrait démarrer ce 13 août et être bouclée le 1er septembre prochain.
La loi prévoit qu’à l’issue des consultations, la Chambre se compose telle que, 53 députés soient issus d’organisations politiques, 24 représentent des femmes (élues à travers les structures du Conseil National des Femmes), deux représentent les jeunes et un représente les personnes handicapées.
Aussi, pour pouvoir obtenir un siège parlementaire, une organisation politique ou un aspirant individuel se doit de remporter au moins 5% du total des voix. Quant à l’organisation du scrutin, elle devrait coûter entre 5 et 6 milliards de francs rwandais, indique la NEC.
Avec la tribune afrique