Suite au retrait des États-Unis, la Russie a présenté sa candidature à une adhésion au Conseil des droits de l’Homme de l’Onu pour la période 2021-2023.
La mission permanente russe auprès des Nations Unies a commenté le retrait des États-Unis du Conseil des droits de l’Homme (CDH) et a présenté la candidature de la Russie au CDH.
«La Russie continuera son travail constructif au CDH, qui vise à maintenir un dialogue égal et une coopération sur les droits de l’Homme. C’est dans ce but que la Russie a présenté sa candidature à l’élection au CDH», a déclaré la mission permanente russe.
Le mandat de la Russie auprès du Conseil a expiré à la fin de 2016. Lors de l’Assemblée générale de l’Onu de la même année, le pays n’a pas été réélu au CDH.
Les diplomates russes ont noté que le Conseil est «une plateforme internationale clé pour la coopération dans la promotion et la protection des droits de l’Homme», qui agit sur des principes d’impartialité, d’objectivité, de non-sélectivité, de dialogue constructif et de coopération.
«C’est l’organe de l’Onu qui, comme tout le système des Nations Unies, est censé servir tous les États membres et pas seulement un pays ou un groupe de pays. Malheureusement, nos collègues de Washington ne le comprennent pas ou ne le reconnaissent pas. Leurs idées sur la réforme du Conseil ont visuellement démontré leur solitude dans ce domaine», a commenté la mission russe.
«Apparemment, les États-Unis aimeraient transformer le Conseil en un outil obéissant pour promouvoir ses intérêts et punir les pays indésirables. Dans ce contexte, les tentatives des États-Unis d’imputer au Conseil la politisation et l’échec de son initiative par la quasi-totalité du monde, y compris ses alliés traditionnels, sont cyniques», ont ajouté les diplomates russes.
Il existe des lacunes dans le travail du CDH, souligne la mission russe, «toutefois, le Conseil a prouvé sa viabilité au fil du temps.»
Les États-Unis se sont retirés mardi du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, basé à Genève, qui «sape leurs intérêts nationaux», d’après le secrétaire d’État Mike Pompeo. Le mandat des États-Unis au CDH expirait le 31 décembre 2019. Selon l’ambassadrice des États-Unis auprès de l’Onu, Nikki Haley, Washington poursuivrait la lutte pour les droits de l’Homme en dehors du Conseil. De son côté, M. Pompeo a accusé le Conseil des droits de l’Homme de ne pas défendre pas les droits de l’Homme, mais de couvrir leur violation.
Avec sputnik