Le recours à cette technologie constitue une des innovations de la coupe du monde 2018.
C’est quoi la VAR ?
La VAR ou Video Assistance referee est certainement le sigle le plus utilisé du moment aux quatre coins de la planète. D’abord parce que c’est bien plus cool de dire VAR plutôt que AAV (arbitrage assisté par la vidéo en français). Et aussi car c’est l’une des vedettes en Russie, à l’occasion de la coupe du monde de football.
La Fédération internationale de football association (FIFA) a en effet décidé d’introduire pour la première fois la vidéo durant cette compétition. L’objectif, selon Gianni Infantino, le patron du football mondial, est de « repérer les erreurs claires et évidentes ».
La FIFA a jugé satisfaisante les expériences autour de la VAR durant la saison, notamment en Serie A et en Bundesliga. Près de 20 compétitions pour 800 matchs ont eu recours à cette méthode. Et comme tout le monde est content, paraît-il, et que selon la FIFA, les joueurs font moins de fautes, on est passé à l’étape suivante : la coupe du monde. Et ce, malgré une utilisation très polémique durant la coupe des Confédérations en 2017.
Quand peut-elle intervenir ?
Tout joueur qui mime le geste de recours à la VAR doit recevoir un carton jaune pour contestation. La FIFA insiste dessus même si aucune sanction dans ce sens n’a encore été prise durant la compétition. Car l’arbitre central reste maître du jeu, même si ses assistants vidéo ne sont pas d’accord.
Quatre cas de figure sont concernés par la VAR : la validation d’un but, l’attribution d’un carton rouge direct à un joueur, une action pouvant valoir un penalty et la correction de l’identité d’un joueur sanctionné par l’arbitre. Ce dernier peut exclure un joueur à posteriori, à la mi-temps ou même en fin de match. C’est lui le boss.
Quel rôle pour les assistants vidéo?
Vous avez cru, comme presque tout le monde, que collège arbitral vidéo se trouvait au stade ? Et bien, non, ils sont tous dans un centre spécial, la VAR Room comme on dit, basée à Moscou. Un pool de 13 arbitres vidéo formés sur le sujet a été mis sur pied par la FIFA pour ce Mondial.
La plupart officient dans les championnats où la VAR a déjà été testée. Mais des arbitres de champ sont également sollicités vu qu’il en faut quatre par rencontre. L’un d’eux est chargé de communiquer avec le terrain et lui seul peut inciter l’arbitre principal à vérifier les images en bord de terrain.
Avec actu cameroun