POLITIQUE – Ils sont les deux symboles de la débâcle du Parti socialiste. Candidat à la présidentielle et premier secrétaire, Benoît Hamon (Yvelines) et Jean-Christophe Cambadélis (Paris) ont été éliminés dès le premier tour de ces élections législatives.
Comme eux, de très nombreuses personnalités socialistes ont reçu une véritable claque à l’occasion de ce scrutin et n’accèdent pas au second tour. C’est le cas de Patrick Mennucci (Bouches-du-Rhône), d’Elisabeth Guigou (Seine-Saint-Denis) ou du frondeur Laurent Baumel (Indre-et-Loire) mais aussi de nombreux anciens ministres comme Aurélie Filippetti (Moselle), Matthias Fekl (Lot-et-Garonne), Christian Eckert (Meurthe-et-Moselle), Juliette Méadel (Seine-et-Marne), Ségolène Neuville (Pyrénées-Orientales) ou Clotilde Valter (Calvados).
Pour d’autres, la qualification n’est qu’une maigre consolation au regard du retard emmagasiné. C’est le cas de Najat Vallaud-Belkacem qui est donnée une vingtaine de points derrière le candidat En Marche dans le Rhône.
Au Front national, c’est Nicolas Bay, le secrétaire général du parti qui encaisse la plus lourde défaite. Alors qu’il s’était présenté dans la circonscription de Seine-Maritime où Marine Le Pen avait réalisé le meilleur score à la présidentielle, il n’est même pas qualifié pour le second tour. Élimination aussi pour le comédien Franck De Lapersonne dans la Somme. Pour Florian Philippot, Gilbert Collard ou Louis Aliot, la situation au second tour est très compliquée dans la mesure où ils auront des duels et non des triangulaires qui leur auraient été plus favorables.
Avec huffingtonpost