La République des Seychelles, un archipel formé de 115 îles, dont les eaux territoriales représentent une superficie de 1,4 million de km2, soit 6 fois la taille du Royaume-Uni, va échanger une partie de sa dette contre la promesse de sauvegarder 30% de ses eaux, d’ici 2020.
Concrètement, la nation insulaire va préserver environ 210 000 kilomètres carrés, y inclus l’atoll d’Aldabra (site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco), de la pêche, l’exploration pétrolière et des échanges commerciaux, révèle Quartz. L’échange dette-contre-nature a été négocié par NatureVest, l’unité d’investissement dans la conservation de la biodiversité de Nature Conservancy, une association de lutte pour la préservation de l’environnement, basée aux Etats-Unis.
Dans le cadre de ce plan, l’ONG américaine rachète, à hauteur de 21,6 millions $, la dette publique du pays qui est évaluée à plus de 400 millions $, auprès du Club de Paris.
D’ici 2020, lorsque le plan de conservation sera achevé, les Seychelles auront protégé plus de 400 000 km2 de leurs eaux territoriales, une superficie plus grande que l’Allemagne.
Avec agenceecofin