Un atelier de validation du document du programme d’urgence pour la relance industrielle a été lancé le mardi 13 février 2018 à Ouagadougou. Il vise la création de plus de 700.000 emplois, soit 83.500 emplois directs et 620.000 emplois indirects.
Le gouvernement burkinabè veut booster le secteur industriel national. Pour ce faire, il a mis en place le programme d’urgence pour la relance industrielle. L’objectif étant de créer plus de 700.000 emplois. Sous la présidence du Premier ministre, un atelier a réuni, le mardi 13 février 2018 à Ouagadougou, des acteurs. Les participants avaient pour mission de valider le document dudit programme. « C’est un programme qui vise à permettre au gouvernement de mobiliser les acteurs, le secteur privé, les partenaires techniques et financiers autour de nos objectifs spécifiques à savoir la création d’emplois, en vue de réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des populations », a précisé Pr Mahamadou Diarra, conseiller spécial du Premier ministre (PM) Paul Kaba Thiéba.
De l’avis de M. Diarra, la mise en œuvre de ce programme d’urgence va générer 83.500 emplois directs grâce aux unités de production qui seront mises en place et 620.000 emplois indirects grâce au développement des activités en amont et en aval de ces unités industrielles.
Le conseiller spécial du Premier ministre a expliqué que l’objectif recherché à travers l’atelier de validation. Selon lui, «il est demandé aux participants des départements ministériels de voir la réalité des informations qui y figurent et d’envisager la faisabilité et la mise en œuvre du programme.»
Le Secrétaire général du premier ministère, Bamori Ouattara, représentant le chef du gouvernement burkinabè à l’ouverture de l’atelier, a indiqué que relance industrielle précise davantage les orientations du gouvernement qui a pour but de faire du Burkina Faso un pays émergent grâce à l’essor d’un secteur industriel compétitif. « Le programme d’urgence vise premièrement à accroitre le taux de transformation des produits locaux. Deuxièmement, créer des emplois décents. Troisièmement, diversifier et accroitre les exportations manufacturières, et quatrièmement réduire le degré de dépendance du Burkina Faso en matière d’importation », a précisé Bamori Ouattara. A en croire le SG, le programme devrait aboutir à la réalisation du deuxième objectif spécifique de l’axe trois du Plan national de développement économique et social (PNDES).
Une fois validé, le document devrait permettre au gouvernement de disposer d’un instrument de mobilisation des acteurs et des partenaires autour des actions devant contribuer à la réalisation de ses objectifs.
Les secteurs prioritaires du Programme d’urgence d’industrialisation ont été sélectionnés sur la base de leur potentiel de création d’emplois, de la disponibilité de matières premières, de leur potentiel d’exportation, etc. Il s’agit, entre autres, des filières bétail-viande, coton-textile, carrière et matériaux de construction, fruits et légumes.
Avec ecodufaso