L’association Think tank Burkina international organise les 10 et 11 octobre à Ouagadougou, un colloque international sur la contribution du secteur privé pour la relance économique au Burkina Faso. L’ouverture des travaux, ce lundi matin, a été rehaussée par la présence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
Durant deux jours, les participants au colloque vont échanger sur la contribution du secteur privé dans la relance économique du Burkina dans le cadre de son nouveau référentiel de développement, le Plan national pour le développement économique et social (PNDES). En effet, la rencontre réunit les acteurs de la fonction publique et du secteur privé, les experts nationaux et internationaux des différents domaines touchant à la vie socioéconomique. Des membres du gouvernement y prennent part également.
La centaine de participants va débattre autour du thème: «La contribution des acteurs du secteur privé pour la relance économique dans le cadre du PNDES: enjeux et mécanismes d’un partenariat gagnant-gagnant».
A l’ouverture des travaux, le président de Think tank Burkina International, Harouna Kaboré, a rappelé le sens de l’initiative. Pour lui, le présent colloque est la part contributive de son groupe de réflexion et de proposition dans «la réalisation de ce vaste programme économique pour le bien-être de notre population». Et d’indiquer que la conviction de l’Association est que le nouvel esprit démocratique fondé sur le développement participatif exige qu’au-delà des idéologies partisanes, chacune et chacun, dans sa position, participe à l’invention du renouveau et du bonheur dans nos sociétés. «C’est pourquoi nous pensons que l’atteinte des objectifs de ce nouveau programme de développement économique et social (PNDES) nécessite l’implication de tous et singulièrement du secteur privé », a mentionné M. Kaboré. Il a ajouté que «l’apport des entreprises privées à la gouvernance publique aujourd’hui est si considérable que les nouvelles stratégies de financement du développement reposent essentiellement sur les partenariats publics privés ».
Pour sa part, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reconnu que la contribution du secteur privé n’est plus à démontrer dans le développement des nations. De son point de vue, «c’est dans ce contexte national difficile, doublé d’un environnement international encore marqué par la recherche de solutions de sortie de crise, que le secteur privé doit s’investir pour jouer pleinement son rôle de moteur de la croissance économique, de pourvoyeurs d’emplois et de revenus».
Le chef de l’Etat burkinabè a indiqué que cette contribution du secteur privé doit se faire dans le cadre d’exigences réciproques. Roch Marc Christian Kaboré estime que la consolidation du partenariat public privé afin de bâtir le système économique doit se faire selon la trilogie suivante: la culture de la confiance mutuelle et du dialogue, la recherche d’une synergie d’action et la volonté commune de créer la richesse et des emplois dans un environnement propice.
Il a précisé que le gouvernement, de son côté, fera tout ce qui est à son pouvoir pour créer un environnement «attractif, incitatif et sécurisé» à la promotion du secteur privé.
Durant les 48 heures de travaux, la thématique du colloque sera décortiquée à travers quatre panels et quatorze communications. La politique économique et les réformes, les facteurs de production et de la compétitivité, le financement des projets et des entreprises et les relations secteur privé et pouvoirs publics pour la relance économique du Burkina Faso sont, entre autres, les sous thèmes des panels de réflexion.
A l’issue de ces rencontres, les participants, sous la houlette du comité scientifique présidé par le Dr Amadou Nébila Yaro, vont adopter le rapport général et les recommandations.
avec ecodufaso