Le Bénin s’apprêterait à réformer la commercialisation intérieure de la noix de cajou, deuxième produit de rente après le coton, rapporte Bénin Monde Infos.
Selon les dispositions de l’arrêté ministériel qui doit encore être signé par le ministre du Commerce, Lazare Sèhouéto, et son homologue de l’Agriculture, Delphin Koudandé, d’une part “la commercialisation intérieure des noix de cajou par les acteurs sera subordonnée à la possession d’un agrément“, d’autre part, “la commercialisation des noix d’anacarde” s’effectuera “autour des magasins des producteurs ou des marchés autogérés des producteurs”. Ainsi, “la vente des noix de cajou aux abords des voies, des maisons d’habitation, dans quelques autres lieux publics ou privés, sera-t-elle interdite“, cite notre confrère.
Les exportateurs auront l’interdiction de tenir “un magasin à l’intérieur ou dans les zones de commercialisation“. Il leur sera “interdit de s’approvisionner directement en noix de cajou auprès des producteurs individuels” et ne pourront que “contracter avec les acheteurs et les sociétés coopératives de producteurs agréés“. Leurs magasins reconnus par l’Etat seront “leurs seuls lieux de stockage“.
Pour les transformateurs locaux, une prime leur sera accordée.
Décryptage du spécialiste Pierre Ricau, analyste chez Rongead- n’kalo dans notre Parole d’expert.