La baisse de l’usage du français au Canada et au Québec inquiète Impératif français, et l’organisme estime que le recul est appelé à se poursuivre si rien n’est fait au niveau fédéral.
Le président d’Impératif français, Jean-Paul Perreault, croit que la mission du prochain Commissaire aux langues officielles, qu’Ottawa devra nommer sous peu, devra comporter plusieurs tâches prioritaires.
Selon M. Perreault, le nouveau Commissaire devra, en priorité, croire «absolument» en l’égalité des deux langues officielles au Canada.
Les exigences d’Impératif français sont nombreuses.
Notamment, le nouveau Commissaire devra s’assurer que le gouvernement canadien reflète, dans ses lois et ses actions, que le français est la langue officielle à promouvoir partout au pays. Il devra aussi s’assurer que toutes les institutions et les entreprises sous autorité fédérale soient soumises à la promotion et l’avancement du français.
Le Commissaire devra obtenir du gouvernement fédéral que tous les ministres, les sous-ministres et les hauts fonctionnaires du gouvernement du Canada connaissent et parlent le français.
Il devra aussi voir à ce que tous les juges des cours fédérales, y compris de la Cour suprême, connaissent et parlent français, tout comme les employés des ambassades et des consulats du Canada. Le personnel travaillant dans les services d’immigration, les aéroports et les services frontaliers canadiens devrait aussi parler français, dit Impératif français.
Le Commissaire devra finalement exiger du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) qu’il laisse au milieu culturel québécois le soin de déterminer les normes pertinentes pour assurer une présence normale et suffisante du français sur les ondes.
Avec lactualite.com