Le Nigeria, l’Ouganda, la République démocratique du Congo et la Tanzanie bénéficieront d’un projet destiné à transformer la peau de manioc en fourrage de haute qualité. L’initiative qui nécessitera un financement de 25 millions $ se basera sur des technologies low-cost mises en place par le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR).
La réalisation de ce projet sera le fruit d’une collaboration entre le CGIAR, l’Institut International pour la Recherche sur l’Elevage (ILRI) d’Ibadan au Nigéria et l’Institut international pour l’agriculture tropicale (IITA). Ces trois institutions indiquent dans une étude que «les 50 millions de tonnes de peau de manioc rejetées en Afrique chaque année pourraient générer au moins 15 millions de tonnes de fourrage de haute qualité.»
Si ce projet était mené à bien et que les techniques enseignées étaient adoptées, il pourrait générer une activité industrielle dont le CA annuel tournerait autour de 2 milliards de $ poursuit l’étude.
Jusque-là, les peaux de manioc sont généralement laissées à la pourriture ou brulées.
Avec Agence Ecofin