Côte d’Ivoire championnat national 2018-2019. Le football ivoirien vit une crise sans précédent, qui a atteint un point de non retour durant la saison sportive 2017-2018. Un groupe important de membres actifs dissidents de la Fédération ivoirienne de football (FIF), dénommé « Le GX », continue de réclamer transparence et meilleure gouvernance dans la gestion des affaires du football ivoirien.
A ce jour, l’affaire est toujours pendante devant la FIFA, qui dans l’attente de clore son instruction et de prendre une mesure définitive, a suspendu la Côte d’Ivoire du bénéfice de ses fonds pour le développement du football mondial. Le GX, réaffirme sa foi et sa confiance en la FIFA. Certes, le temps qui s’écoule semble préjudicier aux intérêts immédiats du football ivoirien. Mais, le GX demeure convaincu, que cette durée, somme toute compréhensible, en raison du temps habituellement pris par la FIFA, en pareilles circonstances, est indispensable pour crever les abcès et nettoyer la puanteur de la gangrène qui a freiné, depuis bientôt une décennie, le développement du sport roi en Côte
d’Ivoire.
C’est la condition pour rechercher et appliquer des solutions durables aux maux dont souffre notre football. Dans la poursuite de leur engagement inlassable pour la relance du football ivoirien, les membres du GX se sont réunis ce vendredi 17 août 2018, à la bourse du travail à Treichville, pour analyser l’évolution de la crise et échanger, notamment, sur les défis liés à l’imminence de l’ouverture d’une nouvelle saison sportive à la Fédération Ivoirienne de Football.
Sur l’état de la crise, le GX réaffirme son attachement à un dénouement rapide, par l’éclatement de la vérité sur l’ensemble des faits de gestion reprochés aux dirigeants actuels de la FIF ! Pour se faire, le GX renouvelle sa confiance en la FIFA et attend, avec persévérance, la décision qu’elle ne manquera pas de prendre de façon diligente, dans cette affaire. Toutefois, dans cette attente, le GX a initié une action devant les tribunaux pour faire sanctionner les dernières irrégularités relevées dans les états financiers 2017 de la FIF, au moment même où un dossier est déjà ouvert à la FIFA.
Sous peine de pousser ces clubs déjà fortement endettés à la banqueroute, il n’est donc pas imaginable, de prévoir une reprise des compétitions pour une nouvelle saison sportive, sans régler le passif de la saison écoulée. Sous toutes réserves, il s’agit notamment de :
Ligue 1
La quote-part des clubs sur les dotations financières des sponsors suivants : VIVO ENERGY, MTN et la RTI ;
Les dotations financières des deux finalistes de la coupe nationale ;
Les dotations financières des deux finalistes de la coupe de la Ligue ;
Les dotations financières réservées aux équipes engagées en compétitions
africaines, en raison de 5 millions par tour ;
Les dotations financières du champion de Ligue 1 de Côte d’Ivoire ;
Les dotations financières des quatre équipes qualifiées pour représenter la Côte d’Ivoire dans les compétitions interclubs Africaines (primes pour le renforcement de leurs effectifs).
Ligue 2 et Division 3
Le règlement de la totalité des subventions 2017-2018 des ligues 2 et Division 3. Pour la saison sportive 2018-2019, le GX exige la publication d’un calendrier intégral et précis de toutes les compétitions de la Ligue de Football Amateur et de la Ligue de Football Professionnel). A la FIF, on ne sait plus quand commence et se termine les saisons sportives.
Même lorsqu’une période de compétition est annoncée, les dates exactes des matches, annoncées quelques jours ou semaines à l’avance, sont toujours sujet à des changements imprévus, sources de préjudices divers. Et pourtant, les calendriers des compétitions de la FIFA et de la CAF sont connus au moins une saison sportive à l’avance. Il en est de même pour les dates internationales pour les matches amicaux des équipes nationales. Les deux Ligues (Amateur et Professionnelle) devraient donc faire un simple effort de programmation et publier leur calendrier respectif longtemps à l’avance.
Conclusion
La crise que vit notre football, est essentiellement une crise de confiance qui repose sur le manque de vision des dirigeants actuels de la FIF et les nombreux soupçons de malversations financières sous lesquelles ils croulent. Il n’est donc pas question de conduire, une fois de plus, les équipes de Football à reprendre les compétitions pour ensuite les abandonner au milieu du guet, en étant incapable de leur apporter les soutiens financiers auxquels elles ont droit.
Face à ces constats, le GX subordonne la reprise effective des compétitions de football en côte d’Ivoire, au règlement total des préoccupations évoquées ci-dessus. Le GX appelle tous les acteurs à prendre leur responsabilité pour sauver notre football ! Le GX appelle tous les clubs des différentes ligues, en particulier ceux de Ligue 1, Ligue 2 et Division 3 à la solidarité et à l’union sacrée pour sauver le Football.
Avec ivoirsoir