Selon le gouverneur de Kinshasa, les autorités de la capitale de la République démocratique du Congo proposent une assistance aux familles dont des membres sont morts lors des événements des 19 et 20 septembre. Celle-ci est fixée à 5 000 dollars par victime.
L’opération d’enregistrement des familles, qui se déroule sous la supervision du ministre provincial de la Santé et des Affaires sociales, implique des vérifications sérieuses.
Et pour cause : à ce stade, quelques tentatives de tricherie ont été signalées. Une dépouille a été revendiquée par trois familles, confie une source proche de la mairie.
Cependant, André Kimbuta Yango a regretté que l’UDPS, principal parti d’opposition qui a perdu des membres, ne se soit pas encore manifesté pour cette opération.
L’UDPS demande des élections dans les délais constitutionnels
Interrogé, le secrétaire général de l’UDPS, Jean-Marc Kabund-a Kabund, a estimé que ce régime, qui « a tué des personnes qui manifestaient pour la démocratie », devrait faire mieux que de proposer une assistance pour les obsèques de ces victimes.
« Aujourd’hui, le gouvernement devrait honorer la mémoire de ceux qui sont morts, car ils sont morts en exigeant la démocratie, en exigeant les élections dans les délais constitutionnels. Le mieux à faire est de respecter la Constitution et d’organiser les élections dans les délais constitutionnels », a-t-il déclaré.
Les dirigeants de l’UDPS ont revu le bilan à la hausse. Selon eux, il faut ajouter les décès survenus dans les hôpitaux.
avec rfi