Rappelant qu’il s’était rendu au sommet de la Francophonie organisé en octobre 2012 à Kinshasa même s’il avait “hésité” à le faire, François Hollande a confié avoir déjà dit à l’époque “au président (Joseph) Kabila que nous ne transigerions pas sur les élections, leur date et le processus constitutionnel”.
“Il s’est produit des violences en République démocratique du Congo qui sont inadmissibles, insupportables”, a-t-il souligné, expliquant ignorer “encore le nombre de morts”.
“Mais ce qui est incontestable c’est qu’il y a des victimes et qu’elles ont été provoquées par des exactions venant de l’Etat congolais lui-même”, a-t-il enchaîné.
“Le principal parti d’opposition a vu son siège brûler”, a ajouté François Hollande avant de marteler: “dans aucun pays on ne peut accepter de tels comportements, de tels agissements, donc je veux ici les dénoncer”.
Plusieurs personnes ont été tuées mardi dans de nouvelles violences à Kinshasa, où trois sièges de partis d’opposition ont été incendiés après les affrontements mortels de lundi en marge d’une manifestation réclamant une présidentielle avant la fin du mandat du président Kabila en décembre.
avec AFP