En 2016, la production d’or de la RD Congo a baissé de 12,2% à 798 000 onces. Cette baisse est principalement due à une diminution de 9% de la performance de la mine Kibali, gérée par Randgold Resources, et confrontée à des difficultés opérationnelles.
BMI Research, se basant sur cette mauvaise performance et l’état actuel du secteur, a revu à la baisse ses prévisions de croissance de la production aurifère du pays, dans les prochaines années. Alors qu’elle prévoyait que la RD Congo atteigne 1,9 million d’onces de production, en 2021, la firme d’analyse table désormais sur 1,25 million d’onces.
Toutefois, BMI a précisé que le pays enregistrera la plus rapide croissance de production aurifère en Afrique subsaharienne, entre 2017 et 2021. Elle souligne notamment que le secteur bénéficiera de la reprise des prix de l’or, un environnement d’investissement favorable et des plans d’expansions prévus sur les projets en cours.
Parmi les compagnies opérant dans le secteur aurifère congolais, citons Randgold Resources et Ashanti Gold sur le projet Kibali, Armadale et Kisenge Mining sur le projet Mpokoto, ou encore ASA Resources sur le projet Zani-Kodo.
Avec agenceecofin