En prélude à l’élaboration du rapport «Doing business» 2017, le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat a organisé, le mardi 20 juillet 2016 à Ouagadougou, une rencontre d’informations sur les réformes avec les contributeurs. Du 1er janvier 2015 au 31 mai 2016, le ministère en charge du commerce a initié une série de réformes dans le but de faciliter les échanges commerciaux.
En prélude à l’élaboration du rapport «Doing business» 2017 de la Banque mondiale, ledit département a rencontré les contributeurs, le mardi 20 juillet 2016 à Ouagadougou, pour les mettre au même niveau d’information. Pour le directeur général de la promotion de l’entreprise, Madani Barry, le Burkina Faso a fourni des efforts en matière de réformes qui méritent d’être connus de tous. Elles vont de la création de l’entreprise, à l’accès au crédit, via le commerce transfrontalier à travers notamment la mise en œuvre du Système de liaison virtuelle pour les opérations d’importation et d’exportation (SYLVIE). Dans le cadre de la rédaction de son rapport, la Banque mondiale contacte les différents acteurs concernés par les réformes déjà citées.
L’objectif recherché par le ministère en charge du Commerce est que tous parlent le même langage. «Nous voulons que tout le monde ait et véhicule l’information juste», a précisé M. Barry. Au cours de la rencontre, les contributeurs ont révélé un certain nombre de préoccupations liées au remplissage des termes commerciaux (INCOTERM) sur les formulaires de la plateforme SYLVIE, à l’obtention des documents de déclassement des parcelles, etc. Le directeur général de la Maison de l’entreprise, Issaka Kargougou, les a rassurés que leurs inquiétudes seront prises en compte pour faciliter l’ensemble des activités touchant au climat des affaires. Il a salué la tenue de cette «rencontre bénéfique».
Pour M. Kargougou, elle a permis de livrer les informations à jour, à l’ensemble des contributeurs sur les réformes initiées. Le chargé des opérations de la Banque mondiale, Inoussa Ouédraogo, a félicité le gouvernement pour les réformes entreprises. «Cette entrevue vise à combler le gap d’informations qui peut exister entre l’exécutif et les contributeurs», s’est-il réjoui. L’engagement de l’institution de Bretton Woods est «constant» en matière d’accompagnement du gouvernement burkinabè dans le processus de réformes, foi du chargé des opérations. «Nous serons toujours présents», a laissé entendre M. Ouédraogo.
avec lesecodufaso