Selon le rapport ‘’Pétrole 2017’’ de l’Agence internationale de l’Energie (AIE), la production algérienne de pétrole (1,14 million b/j en 2016) devrait reculer pour atteindre 1,05 million b/j en 2022. Ceci malgré les récentes annonces du DG de la Sonatrach, Amine Mazouzi, selon lesquelles la production nationale est entrée dans une phase de croissance, après plusieurs années de stagnation.
Comme l’indique l’Agence de presse algérienne (APS), la Sonatrach envisage de porter, d’ici 2020, la production pétrolière annuelle à 82 millions de tonnes. Pour cela, elle multiplie les investissements, les appels d’offres ainsi que les attributions de contrats et de périmètres en offshore et en onshore.
Il convient, dès lors, de s’interroger sur le crédit à accorder aux conclusions de ce rapport, étant donné que 32 découvertes de pétrole et de gaz ont été effectuées par la Sonatrach, au terme de l’année écoulée, et devraient faire l’objet de développement à moyen terme. Par ailleurs, l’entreprise compte investir plus de 90 milliards $ US, entre 2015 et 2021, pour doper sa production d’hydrocarbures.
Quoi qu’il en soit, les responsables algériens du secteur pétrolier se disent déterminés à augmenter la production pétrolière, avant les cinq prochaines années, ainsi que la capacité de raffinage pour faire du pays un hub énergétique mondial.
Outre l’Algérie, l’AIE anticipe également un recul de la production pétrolière du Nigéria, malgré les efforts fournis par celui-ci pour revenir à 2,1 millions de barils par jour et atteindre la barre des 3 millions, sur une base quotidienne, à l’horizon 2022.