Le palais présidentiel syrien et le quartier général de la Garde présidentielle ont été ciblés lors de l’agression tripartite de la Syrie mais tous les missiles hostiles furent interceptés et détruits à l’approche de ces deux objectifs.
L’attaque dirigée principalement par les États-Unis et qui n’avait aucunement besoin de la France ou de la Grande-Bretagne (ces deux pays ont servi de décor à l’opération dixit Sayed Hassan Nasrallah du Hezbollah libanais) a visé principalement des aérodromes militaires et non pas trois cibles précises.
Des informations font état de la participation de deux appareils de combat israéliens dans cette attaque sans toutefois préciser si les Israéliens participaient à la campagne et dans ce cas la coalition ne peut être qualifiée de tripartite ou agissaient en parallèle.
Aucun radar ou site SAM syriens n’ont été touchés lors de cette attaque. Ce qui laisse à penser que soit il n’y a pas eu de suppression des défenses aériennes adverses (SEAD) ou que cette dernière fut impossible à réaliser en si peu de temps et vu les immenses restrictions visant à éviter toute friction avec les forces russes en Syrie.
L’évaluation israélienne de cette attaque est sans équivoque : résultat nul et sans aucune portée tactique ou stratégique.
Autre fait passé sous silence, mais par les Russes cette fois : si les missiles Tomahawk et Scalp (Storm Shadow) ont bien été détectés et traqués par les défenses aériennes obsolètes syriennes et celles, bien plus avancées, russes, ce n’est pas le cas pour le BGM-158 JASSM tiré par le B-1B et qui a été utilisé pour la première fois dans un conflit.
Ce missile de croisière est passé inaperçu et les Russes n’ont pas réussi à le détecter à temps.
19 missiles JASSM-ER ont été lancés sur la Syrie par des bombardiers stratégiques B-1B américains.
Aucun ne fut détecté ou intercepté.
Les forces aérospatiales russes en Syrie n’ont pas détecté les missiles JASSM-ER à temps.
Malgré des dysfonctionnements persistants, le JASSM se révèle nettement bien meilleur que le Tomahawk ou le Scalp et ce, malgré sa portée relativement réduite par rapport à certaines versions du Tomahawk.
Enfin, la montée en puissance du dispositif d’attaque US continue autour de la Syrie ne laisse aucun doute possible sur la préparation d’autres opérations visant la Syrie dans un avenir proche.
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