On dit que l’habit ne fait pas le moine. Mais au bureau, mieux vaut quand même avoir la tenue qui va avec votre profession.
Chaque entreprise a ses règles, y compris au niveau vestimentaire. Malheureusement rien n’est écrit… Il faut donc regarder comment s’habillent les salariés pour savoir quel dress code adopter. Dans tous les cas, il ne faut pas se baser sur le style choisi par le patron. C’est le seul à s’habiller comme il veut. Si vous n’êtes pas Jean-Baptiste Descroix-Vernier, PDG et fondateur deRentabiliweb bien connu pour ses tresses ou Jacques-Antoine Granjon le patron de Vente-privée au look très rock, pliez-vous à la ligne vestimentaire de votre entreprise.
De la sobriété
En règle générale, c’est costume cravate dans un cabinet d’audit, et un peu plus casual dans une start-up. Quand il s’agit de passer un entretien d’embauche dans une société, c’est évidemment un peu plus compliqué. Mais il faut faire un effort vestimentaire, et adopter une tenue un peu plus soignée que ce que vous comptez mettre au quotidien. Tout en restant sobre, en arborant des couleurs basiques, telles que le bleu marine, le gris, le blanc, le beige.
Les accessoires tape-à-l’œil sont proscrits. “Les chevalières par exemple sont à éviter, elles en disent trop sur votre personnalité”, selon les experts du service de shopping personnalisé les Chic Types. Tout comme le noeud papillon “trop risqué ” selon le service de stylisme. On y va aussi mollo sur le parfum. La chemise ouverte est possible, si vous n’avez pas de cravate “à condition de respecter la règle: pas plus de 2 boutons ouverts”, selon les experts. Enfin, les chaussettes blanches sont à exclure définitivement!
Une tenue décente
Une fois intégré dans l’entreprise, que peut vous imposer votre employeur? Le code du travail est clair: la tenue vestimentaire peut faire l’objet d’injonctions ou d’interdictions si elles sont justifiées. Pour faire simple, votre boss peut vous imposer une tenue décente.
Mais cette notion étant subjective, elle a donné lieu à bien des litiges. La Cour de cassation s’est prononcée souvent sur cette question. C’est ainsi qu’elle a donné raison au patron d’une agence immobilière qui interdisait le port du survêtement et des bermudas, puisque le salarié était en contact avec la clientèle. À l’inverse, se présenter chez un client en jeans et en bottes n’est “ni incongru ni déplacé dans notre époque actuelle” a estimé la Cour de cassation.
Enfin, même sans contact avec la clientèle, il y a des règles. La justice a considéré “comme justifié le licenciement d’une salariée refusant de modifier sa tenue consistant à porter un chemisier transparent, seins nus dessous…”. À méditer.
avec bfmbusiness