Les services secrets français auraient mis à jour une opération d’espionnage chinoise, s’appuyant essentiellement sur le réseau professionnel LinkedIn.
Ce sont donc surtout des “cadres et employés de la fonction publique [ainsi que des] collaborateurs d’entreprises stratégiques et acteurs de cercles d’influences” qui étaient approchés par de faux profils avec pour dessein de collecter certaines informations. Ce sont 500 faux comptes LinkedIn ainsi utilisés qui auraient été identifiés dans le cadre de cette opération.
Le procédé mis en œuvre par les agents chinois était souvent le même : entrer en contact avec les personnes visées en se faisant passer pour des recruteurs ou des consultants, offrir des collaborations rémunérées (généralement la rédaction de rapports), et inviter les personnes intéressées à des séminaires à l’étranger où ils essayaient de leur faire produire des notes d’analyse intégrant des informations confidentielles ou stratégiques, afin d’améliorer la “valeur ajoutée” de leur collaboration.
Depuis, des alertes ont été transmises au sein des différents ministères pour informer les fonctionnaires de ce genre de menaces. De son côté, LinkedIn dit lutter contre la recrudescence de faux profils utilisés pour de telles opérations, qui semblent se multiplier dans le monde entier.
Avec lesnumeriques