Le 12 décembre 2017, sur le marché de Londres, les transformateurs et autres chocolatiers se sont très peu bousculés pour signer des contrats d’achat de fèves, comptant pour le mois de décembre courant, rapporte l’agence britannique Reuters.
Alors que la date butoir pour la signature desdits contrats expirait ce jour-là, et en dépit des «remises spectaculaires» proposées par les vendeurs, les acheteurs se sont montrés réticents à signer des contrats, craignant de recevoir des fèves de qualité approximative, en provenance notamment du Cameroun, souligne la même source.
«C’est probablement le cacao le moins cher que vous pouvez acheter en ce moment», a confié un négociant, estimant que les fèves camerounaises représentent environ la moitié du cacao proposé actuellement sur le marché. «Mais, personne ne le veut vraiment», conclut le négociant susmentionné.
En effet, du fait de la qualité peu reluisante du cacao camerounais, réputé avoir une odeur de fumée, apprend-on, de nombreux chocolatiers européens ont tendance à préférer le cacao du Ghana et de la Côte d’Ivoire, les deux premiers producteurs mondiaux.
Avec agenceecofin