Dans le cadre de l’étude d’impact environnemental du projet de prolongement de l’autoroute du Nord à Bouaké, un e enquête publique a été ouverte mardi à Yamoussoukro, lors d’une réunion présidée par le secrétaire général de préfecture de la ville, Narcisse Sépy Yessoh, en présence du conseiller technique du ministre de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement durable (MINESUDD), Léopold Kouaho.
Cette réunion a également enregistré la participation des représentants des localités qui seront impactées et touchées par le tracé de l’autoroute Yamoussoukro-Bouaké, en vue de recueillir leurs avis et suggestions “pour ne pas qu’il y ait des laissés-pour-compte”.
” Il s’agit de la prise en compte des intérêts des populations, de leur site, cimetières et de leurs croyances”, a précisé M. Leopold Kouaho, soulignant qu’en pareille situation, pour déplacer les populations et les réinstaller, il y a des rites à respecter.
Le chef du projet des études de l’autoroute Yamoussoukro-Bouaké, Ouattara Sitigui, a rassuré pour sa part que dans le cadre de l’étude d’impact environnemental et sociale, des efforts ont été faits pour éviter tous les sites sacrés identifiés dans le tracé de l’autoroute.
L’autoroute Yamoussoukro-Bouaké, longue de 113 km, sera une voie à double circulation avec, au centre, une terre pleine de 12 m. Elle part du carrefour de l’aéroport de Yamoussoukro sur 6,5 km en voie expresse.
” À partir de ce point (6,5 km ndlr), l’autoroute commence jusqu’à Bouaké. Elle évitera toutes les localités, mais verra des échangeurs pour desservir les grandes localités “, a précisé le chef du projet d’étude Ouattara Sitigui.
La réunion d’ouverture d’enquête publique a consisté à montrer aux populations l’importance de l’enquête publique et à présenter le projet de construction de l’autoroute, et l’étude d’impact environnemental et social.
Les populations concernées disposent de dix jours francs pour faire connaitre et enregistrer leurs avis et suggestions dans les locaux de la sous-préfecture de Yamoussoukro, auprès d’un commissaire enquêteur nommé pour la prise en compte de leurs observations
Avec l’AIP