A fin mars 2018, la production pétrolière gabonaise a enregistré une baisse de 10,7%, pour s’établir à 2,4 millions de tonnes soit 17,41 millions de barils. Le déclin naturel des champs matures, le maintien des quotas de l’Organisation des Pays Producteurs de Pétrole (OPEP) à -9000 barils/jour, ainsi que les arrêts pour travaux de maintenance, expliquent ce repli de la production selon le ministère de l’Economie.
«Toutefois, les exportations ont progressé de 3,2% à 2,39 millions de tonnes métriques.», assure le ministère de l’Economie dans sa note de conjoncture. Les principales destinations du brut gabonais restent l’Asie et le Pacifique, à hauteur de 82%.
S’agissant des cours, au cours du premier trimestre, on note que le prix du Brent a enregistré une forte progression de 24,1%, s’établissant à 66,76 dollars le baril.
Dans ce contexte, le prix moyen du panier des bruts gabonais s’est apprécié de 27,8% par rapport à 2017, pour se situer à 65,51 dollars le baril.
Pour ce qui est des recettes, elles sont en baisse de 24,7% en glissement annuel. Elles se situent à 95 milliards Fcfa au 31 mars 2018 contre 126,2 milliards Fcfa en 2017, à la même période.
La baisse de la production pétrolière conjuguée à la dépréciation du taux de change du dollar par rapport au franc CFA qui a clôturé à 533 Fcfa en fin mars, malgré l’accroissement des cours du baril du pétrole sur les marchés internationaux, expliquent ce repli des recettes.
Sur une prévision annuelle révisée à 698,3 milliards FCFA, 13,6% des recettes pétrolières ont été collectées au premier trimestre.
Avec le nouveaugabon