Le président des producteurs individuels de café et cacao de Côte d’Ivoire, Auguste Christophe Douka, plaide pour une augmentation de l’enveloppe consacrée à l’entretien routier en vue d’assurer un trafic convenable aux personnes et aux productions agricoles.
“Le Fonds d’entretien routier en Côte d’Ivoire est insuffisamment doté par rapport aux pays voisins de la sous-région. Environ 15 milliards sont seulement consacrés pour 80.000 km de route, soit de l’ordre de 150.000 FCFA/km. Ce montant est insuffisant par rapport aux investissements du Togo estimé 1 600 000 FCFA/km et à 960 000 FCFA/km pour l’entretien routier du Ghana”, croit savoir M. Douka.
S’exprimant mercredi lors des grandes conférences royales de l’Université Charles Louis Montesquieu sis à Cocody, il a affirmé que l’enveloppe consacrée à l’entretien routier en Côte d’Ivoire doit être compris entre 40 et 90 milliards conformément aux prescriptions de la Banque mondiale. « Mais, ce n’est pas le cas, c’est pourquoi nous assistons à une dégradation de nos routes dans notre pays », a-t-il poursuivi.
M. Douka estime que si le Fonds d’entretien routier est rehaussé, cela renforcera les infrastructures économiques et aidera les producteurs du café et du cacao à réaliser également des bons chiffres d’affaires dans le cadre de la commémoration des cultures de rente.
En dehors du ministère des Infrastructures économiques et d’autres mécanismes de l’Etat dont le Fonds d’entretien routier (FER), le Conseil du café-cacao est doté d’un outil, le Fonds d’investissement en milieu rural (FIMR) qui investit, entre autres, dans la réhabilitation ou le création de routes rurales pour faciliter l’écoulement des produits agricoles, précise-t-on.
Source : AIP