Au lendemain de l’ouverture à Londres du procès entre la Libyan Investment Authority (LIA), le fonds souverain créé par Mouammar Kadhafi, et la Société générale, les deux parties annoncent avoir trouvé un accord transactionnel de 963 millions d’euros mettant un terme au contentieux.
Un accord à l’amiable a été trouvé dans le contentieux qui opposait la LIA à la banque française, accusée d’avoir versé des pots-de-vin à ses employés pour que la Libye investisse près de 2,1 milliards de dollars dans ses produits financiers. Des investissements pourris, pour lesquels la Libye demandait 1,5 milliard de dollars de réparation.
« La Société Générale et la Libyan Investment Authority annoncent avoir signé un accord transactionnel mettant un terme au litige opposant les deux parties à propos de cinq transactions financières souscrites entre 2007 et 2009 », détaillent les deux parties dans un communiqué conjoint ce jeudi 4 mai au lendemain de l’ouverture de leur procès à Londres mercredi.
Un accord de 963 millions d’euros
Dans ses résultats du premier trimestre 2017, également publiés ce jeudi, le groupe bancaire français indique que cet accord porte sur la somme de 963 millions d’euros.
Dans cette affaire, des soupçons de corruption pesaient notamment sur la Société Générale concernant un paiement suspect de 58 millions de dollars à l’homme d’affaires libyen Walid Al-Giahmi, proche du clan Kadhafi.
Sans infirmer ou confirmer publiquement ces soupçons, la banque française « exprime ses regrets quant au manque de prudence observé par certains de ses collaborateurs » et « présente ses excuses à la LIA ».
Avec jeuneafrique