Alors qu’ils ne figuraient pas parmi les sujets prioritaires proposés par les animateurs du débat, la Russie et son président ont occupé une place de choix pour les candidats, frôlant même l’obsession chez certains. Décryptage.
La politique internationale s’est invitée au troisième débat de la primaire de la gauche.
Qu’il s’agisse du destin de Bachar el Assad, de Donald Trump, des relations avec l’allié outre atlantique ou de la place de l’Europe dans le monde, la Russie et son président Vladimir Poutine ont été à nombre de reprises évoqués par tous les participants.
La situation en Syrie a été abordée en premier. Ici, tous les intervenants semblaient d’accord, martelant la même chose : l’impossibilité, selon eux, de dialoguer avec l’actuel gouvernement syrien et le «dictateur Bachar el-Assad». Seul Jean-Luc Bennathias a semblé prendre un peu de recul à ce sujet.
François De Rugy a affirmé qu’il fallait «écarter toute discussion avec Bachar el-Assad», à cause de, selon lui, la guerre qu’il mène à son propre peuple depuis cinq ans. Sylvia Pinel pour qui le président syrien est «un dictateur sanguinaire qui massacre son propre peuple», a abondé dans son sens.