Le capital du Fonds d’investissement africain (FIA) dont les assises se sont tenues à Brazzaville, entre le 21 et le 23 août 2017, oscillera entre 200 et 300 milliards de FCFA. Cette décision, rapporte la presse congolaise, a été prise par les 16 directeurs généraux de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES).
D’après le président de la Commission de suivi de la Conférence interafricaine, Cheikh Tidiane Tounkara, le fonds « servira à rentabiliser les réserves des organismes de sécurité sociale dans les Etats membres de la CIPRES et sera ravitaillé par les organismes ayant déjà leur trésorerie au niveau des banques».
Mais, ce n’est qu’en décembre prochain à Dakar, au Sénégal, explique le président de la Commission, que le FIA entrera effectivement en activité, après l’examen du budget du secrétariat exécutif du CIPRES.
Ainsi, poursuit-il, «les organismes créeront une banque et éventuellement une société d’assurance qui puissent optimiser les fonds. Ces fonds, en réalité, n’appartiennent pas aux organismes mais aux assurés, en vue de toujours améliorer la couverture sociale». Cette situation est rendue favorable grâce à la stabilité financière qu’affichent les organismes de prévoyance sociale du continent. Cependant, rapporte la presse congolaise, les entreprises en difficulté bénéficieront du soutien du FIA.
«Le FIA donnera indubitablement à notre espace géographique, les chances de dynamisation et de diversification de nos économies déjà fragilisées par une crise financière sans précédent », explique le directeur de cabinet du ministre du Travail et de la Sécurité Sociale du Congo.
Avec agenceecofin