En Algérie, la date des élections a été annoncée vendredi 18 janvier, et depuis déjà 32 personnes se sont présentées au ministère de l’Intérieur pour annoncer leur intention d’être candidates. Parmi elles, Ali Benflis, l’ancien chef de gouvernement, qui a fait partie de l’opposition ces cinq dernières années. Mais aussi des nouveaux venus comme Ali Ghediri, un général major à la retraite.
Ali Benflis avait obtenu 12% des voix en 2014 et dénoncé la fraude pendant les élections. Il souhaite de nouveau être candidat pour cette présidentielle.
Comme lui, 32 personnes, dont 23 indépendants et 9 partis politiques, avaient commencé les formalités auprès du ministère de l’Intérieur ce lundi soir. Parmi eux, il y a des figures que l’on a vues dans les élections précédentes, comme Ali Fawzi Rebaïne qui est candidat pour la 4e fois et qui avait obtenu 1% des voix il y a 5 ans.
Mais il y a aussi des nouveaux venus, comme Ali Ghediri, un général major à la retraite de 65 ans. L’opinion publique l’a découvert au mois de décembre lorsque dans une tribune il attaquait ceux qui soutenaient l’option d’un 5e mandat. Une prise de parole qui avait provoqué la colère du chef d’état-major, Ahmed Gaid Salah.
Mais pour tous, les premières formalités ne suffisent pas. Il faut réunir les parrainages et leur dossier doit être validé par le Conseil constitutionnel. En 2014, finalement, seules 6 personnes avaient pu être candidates au premier tour dont le président Abdelaziz Bouteflika.
Avec RFI afrique