En Algérie, le candidat du Front de Libération nationale, c’est Abdelaziz Bouteflika. Le président sortant sera donc candidat à sa propre succession en 2019.
C’est à l’occasion de l’investiture du nouveau chef du groupe FLN dimanche à l’Assemblée que le secrétaire général du parti majoritaire, Djamel Ould Abbès a annoncé aux députés le souhait des militants de voir le président briguer un nouveau.
Détenteur du record de longévité à la tête de l’Algérie, le chef de l’Etat, visiblement diminué depuis son accident vasculaire cérébral en 2013 briguera un 5e mandat à la tête du pays.
Cette annonce intervient sur fond de crise au Parlement, le président de l’Assemblée ayant été relevé malgré son appartenance à la majorité.
L’incertitude autour d’une nouvelle candidature du chef de l’Etat a monopolisé ces derniers mois le débat politique à Alger. Mais semble susciter moins d’opposition affichée qu’en 2014, notamment au sein du sérail politique et militaire.