Le candidat à l’élection présidentielle camerounaise, Akere Muna, avocat anglophone et figure de la lutte anticorruption au Cameroun, a multiplié les rencontres lors du sommet de l’Union africaine à Addis Abeba.
En vue de la présidentielle, prévue cette année, Akere Muna a profité du sommet de l’UA pour rencontrer plusieurs chefs d’État, anciens (Olusegun Obasanjo, Thabo Mbeki) ou en fonction (son vieil ami Nana Akufo-Addo, et Paul Kagame).
Sa campagne, qu’il cherche à développer chez les francophones, s’appuie sur le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), dont il est membre.
Candidat de la « Plateforme pour la Nouvelle République »
« C’est avec honneur, humilité et engagement à servir que je m’engage à remplir mon devoir », avait ainsi déclaré sur Twitter Akere Muna, à l’annonce de sa nomination comme candidat unique des partis signataires de sa « Plateforme pour la Nouvelle République », pour la présidentielle prévue en 2018.
La Plateforme, lancée à l’initiative de son mouvement NOW, une organisation dite de citoyens engagés, liste parmi ses « membres fondateurs » : l’Union des populations du Cameroun et l’Alliance des Forces Progressistes (AFP), accompagnés de plus petites structures.
Avec jeuneafrique