L’ex-président de l’Assemblée nationale du Niger Hama Amadou a quitté Paris et se trouve depuis quelques jours dans la sous-région, notamment à Abidjan en Côte-d’Ivoire. Cette fois, sera-t-elle la bonne ? Il a profité de son séjour ivoirien pour rencontrer ses militants et même des responsables politiques ivoiriens, tel que l’ancien président Henri Konan Bédié qui l’a reçu en audience le vendredi dernier.
Le retour de Hama Amadou n’est pas sans risques puisque les autorités, notamment le ministre de l’Intérieur Hassoumi Massaououdou, ont clairement fait savoir que toutes les instructions ont été données aux forces de l’ordre « pour procéder à son arrestation dès qu’il mettra les pieds sur le territoire nigérien». Alors, viendra ou viendra pas ? Le pari reste encore ouvert.
Forum international de Dakar : Les Africains pensent enfin à leur sécurité
Face à la menace terroriste et jihadiste sur le continent, avec Boko Haram et Al Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), il était temps pour les dirigeants africains de penser à la sécurité du continent. Et les travaux du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique étaient donc la tribune saisie par les Chefs d’Etat du continent d’engager la réflexion sur les pistes et voies pour y arriver. Nous osons croire que ce forum international de Dakar permettra de poser les balises d’une vraie sécurité en Afrique.
Campagne et élections apaisées : Les députés sollicitent les bénédictions des religieux et coutumiers
Des députés du Conseil national de la Transition ont rencontré les autorités religieuses et coutumières de Bobo-Dioulasso, le samedi 7 novembre 2015. A l’occasion, ils ont demandé leur accompagnement afin que la campagne électorale et les élections présidentielles et législatives du 29 novembre 2015 se déroulent dans la paix et la quiétude.
Dans cette veine, une délégation de députés, conduite par Jean Hubert Bazié, est allée échanger avec les autorités coutumières et religieuses de la ville de Sya, le samedi 7 novembre 2015, autour du concept de paix.
Gourma-Rharous : Le ministère de l’Action humanitaire sur le banc des accusés
La situation humanitaire à Rharous n’est guère reluisante, si l’on croit Alhousseyni Ould Omar. Selon ce notable de la tribu arabe, près d’un millier de personnes, de retour du Burkina Faso où elles avaient trouvé refuge au plus fort de la crise, seraient abandonnées à leur sort dans la commune de Rharous. Car, affirme notre interlocuteur, elles ne reçoivent pas de visite ni des autorités ni des ONG qui interviennent dans le domaine humanitaire. Tous les dons qui sont faits, estime notre interlocuteur, c’est sur le long du fleuve. «A 5 ou 10 km d’ici, les dons n’arrivent pas là-bas alors que Rharous est une grande commune», déplore-t-il. Le ministère en charge de l’Action humanitaire aurait envoyé, il y a 6 ou 7 mois, une mission afin de recenser ces populations déshéritées et évaluer leurs besoins. Mais, depuis lors, plus rien n’aurait été entrepris pour leur venir en aide. «Ils ont vu des gens vulnérables, il faut qu’ils envoient quelque chose», interpelle Alhousseyni Ould Omar. Les quelques vivres qui sont arrivées avant ce recensement auraient fait, selon lui, l’objet de détournement de la part de certains individus. Au bord de la colère, le notable arable a profité du passage de la caravane «Azalaï Kayes-Kidal pour la paix et la réconciliation» pour interpeler les autorités maliennes.
Lutte contre Boko haram: La force africaine en attente bientôt en action
La force africaine en attente atteindra sa pleine capacité opérationnelle d’ici la fin de l’année, selon le gouvernement sud-africain. Pour atteindre cet objectif, la force a mené un exercice d’entraînement sur le terrain en Afrique du Sud depuis octobre, selon le département sud-africain des relations et coopération internationales. L’opérationnalisation de cette force consistera à un réel dispositif d’attente dans les cinq sous-régions africaines, composée de capacités multidimensionnelles, y compris les composantes civiles, policières et militaires, en attente dans leur pays d’origine et prêts pour un déploiement rapide afin de traquer les éléments de la secte islamiste.
Prix des hydrocarbures au Burkina Faso : Le Gouvernement consent une nouvelle réduction de 30 F CFA
Le Gouvernement de la Transition du Burkina Faso a consenti une baisse de 30 F sur le prix des hydrocarbures. L’annonce a été faite à l’issue de la session de concertation du Chef du Gouvernement avec l’Unité d’Action Syndicale, tenue le 6 novembre 2015 à Ouagadougou.
Cette baisse intervient à la suite de celles consenties à hauteur de 25 F chacune, aux mois de janvier et de mars 2015, soit une réduction totale de 80 F CFA.
La nouvelle réduction répond à l’engagement pris par le Gouvernement de la Transition, à l’issue de la rencontre annuelle Gouvernement/syndicats, le 11 septembre 2015, de saisir le Comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures dans la perspective de consentir une nouvelle baisse, en vue de contribuer à la lutte contre la vie chère.
Source: Le Prétoire