Lors d’un point de presse au siège de l’Onu ce jeudi, Jorge Arreaza, le chef de la diplomatie vénézuélienne, a déclaré qu’au moins 50 pays faisaient partie d’un nouveau groupe qui vise à contester toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de son pays.
Selon le chef de la diplomatie vénézuélienne, 50 pays ont formé un groupe qui aura pour but de contester une ingérence dans les affaires intérieures du Venezuela.
«Nous annonçons aujourd’hui la formation d’un groupe important de pays membres de l’Onu préoccupés par le respect des principes de la communauté internationale. Nous partageons les mêmes intérêts et défendons les mêmes principes. Nous pensons que ces principes sont violés, mettant en péril le droit à la paix et à la souveraineté de nos peuples, le droit au développement et le plein exercice des droits de l’Homme, le droit à la vie», a fait savoir Jorge Arreaza lors d’un point de presse tenue ce jeudi 14 février au siège de l’Onu.
Venezuelan foreign minister press conference at the UN:https://t.co/bhOxJwPZqe
— Paul Surovell (@paulsurovell) February 14, 2019
Dans ces déclarations, le chef de la diplomatie vénézuélienne a été rejoint par Riyad Mansour, le représentant permanent de la Palestine auprès de l’Onu, qui a déclaré que ce groupe était composé de 50 pays membres de l’Onu.
«Les pays qui soutiennent le Venezuela sont au moins 50», a-t-il ajouté.
Riyad Mansour a souligné que pas tous ces pays ont pu participer à la réunion de ce jeudi.
14 countries, including Venezuela, Russia, China and Cuba set up a working group at the United Nations to oppose foreign meddling in the Latin American country’s affairs, Venezuelan Foreign Minister Jorge Arreaza announced on Thursday pic.twitter.com/D8Hn5nZan0
— Sputnik Insight (@Sputnik_Insight) February 14, 2019
16 pays ont participé au point de presse, dont la Russie et le Venezuela.
Pour rappel, l’opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l’Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s’est autoproclamé le lendemain «Président en exercice» du pays et a prêté serment pendant une manifestation à Caracas. Donald Trump l’a reconnu comme «Président par intérim».
Nicolas Maduro a estimé que les États-Unis avaient essayé d’organiser un coup d’État au Venezuela et a rompu les relations diplomatiques avec le pays, le 23 janvier. M.Maduro a qualifié M.Guaido de Président non-constitutionnel.
Le 27 janvier, la France, l’Espagne, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique ont annoncé qu’ils seraient prêts à reconnaître Juan Guaido comme Président du Venezuela si aucune élection n’était annoncée dans un délai de huit jours.
Le 2 février, Nicolas Maduro a proposé d’organiser des élections législatives anticipées.
Avec sputnik