La première émission d’obligations synthétiques réalisée par le Benin, s’est soldée par un taux de souscription de 74%, a-t-on appris des résultats de cette opération, publiés par l’Agence Umoa-Titres. Sur les 55 milliards de FCFA sollicités par le gouvernement de ce pays d’Afrique de l’ouest, la demande des investisseurs a été de 40,86 milliards de FCFA.
Ce niveau de souscription peut être perçu par certains analystes, comme un début mitigé pour ce type de produits financiers (obligations synthétiques), qui sont présentés comme innovants ; et susceptibles d’apporter un nouveau tonus sur le marché des capitaux de l’UEMOA. Mais certains détails autorisent à une appréciation plus positive.
Sur la tranche de cette émission constituée d’obligations du trésor avec une maturité d’un an, on relève que le taux moyen pondéré servi par les investisseurs, a été de 5,58%. C’est pratiquement un demi-point de pourcentage de moins que le taux servi pour les mêmes titres publics, émis par le Bénin en janvier, février, avril et mai 2017, et dont la moyenne était de 6,2%. Par ailleurs, à 74% le taux de souscription est au-dessus d’une moyenne de 65%, obtenues sur la période allant de janvier à août 2017, par le même pays.
La Cote d’Ivoire, a été la première à émettre des obligations synthétiques sur le marché des capitaux de l’UEMOA. Une opération au terme de laquelle le taux des souscriptions avait été de 90,1%.
Rappelons que ces obligations sont des produits financiers à travers lesquels, les gouvernements donnent la possibilité à divers investisseurs intéressés, de se positionner sur plusieurs maturités en une seule opération.
Avec agenceecofin