Même si le relevé du Conseil des ministres d’hier, mercredi 28 mars 2018, n’en a pas fait cas, il y a bel et bien eu limogeage au Port autonome de Cotonou. La Directrice générale par intérim Huguette Amoussou et le commandant du Port ont été relevés de leurs fonctions.
Il serait reproché au commandant du port l’imposition de certains frais qui ne sont perçus dans aucun port du monde, l’insécurité qui a pour conséquence la piraterie des navires qui sont en attente d’entrer au port de même que d’autres actes qui s’écartent de la vision du Chef de l’Etat de faire du Port de Cotonou un port compétitif. Le commandant suspendu donnerait la priorité à des navires qui n’en ont pas droit. La plupart des griefs qui ont occasionné ces limogeages sont en l’encontre du commandant.
La Dg par intérim ne serait qu’une victime collatérale, étant donné que c’est elle qui, en sa qualité de Dg, pose sa signature sur les reçus des frais de trop institués par le commandant. Le colonel de la marine navale serait aussi actuellement sur la braise à cause de l’insécurité qui règne dans les eaux béninoises. Pour ses actes décriés, le limogeage du commandant du port est un soulagement pour nombre d’acteurs portuaires notamment les consignataires qui saluent cette décision du ministre de tutelle. Son remplaçant, le pilote Bernard Oussoukpèvi, est perçu par les acteurs portuaires comme l’homme de la situation, celui qui vous donne raison lorsque vous êtes dans vos droits.
C’est l’actuel directeur de cabinet du ministre des infrastructures et des transports qui assure actuellement l’intérim de la direction générale du port jusqu’au 1er mai, date à laquelle le port d’Anvers va prendre le contrôle du Port autonome de Cotonou.
Avec benintimes