« Plus de 900 000 barils par jour ». C’est selon Mustafa Sanalla, patron de la National oil company (NOC), le niveau actuel de la production libyenne d’or noir, en plein essor depuis quelques jours.
Un rebond du volume extrait qui est, selon le responsable, engendré par l’accord provisoire signé avec le pétrolier allemand Wintershall. L’accord permet à celui-ci de redémarrer sa production après qu’elle a longtemps été suspendue à cause de certains désaccords avec Tripoli. Il faut noter que l’entreprise allemande a, en moins d’une semaine, augmenté la production de 160 000 barils par jour.
En outre, la NOC, par le biais de son PDG, poursuit son programme pour attirer des investissements dans le secteur. Mustafa Sanalla a rencontré le patron de Statoil en Libye et les deux hommes auraient, selon le Libyan Herald, parlé de stimuler la production à court terme.
La même source indique que M. Sanalla s’est dit très préoccupé par les défis opérationnels liés à l’augmentation de la production, étant donné que le gouvernement de l’Est vient de bloquer les activités de Glencore, l’un des plus importants négociants du pétrole libyen. Il a ajouté que son équipe et lui travaillent à favoriser une meilleure redistribution des revenus pétroliers pour convaincre les groupes armés de ne plus interrompre la production.
Avec agenceecofin