L’Opep se dit prête à soutenir la stabilité du marché pétrolier, en collaboration avec les pays producteurs non membres de l’Opep participant à la Déclaration de coopération. C’est ce qu’indique l’Organisation des pays exportateurs de pétrole dans son rapport mensuel.
Selon ce rapport, le désengorgement du marché pétrolier est pratiquement achevé grâce, entre autres, à un accord de réduction de la production inspiré par l’Opep en vigueur depuis janvier 2017 et à une forte croissance de la demande.
Les stocks de pétrole des pays développés sont tombés en mars à neuf millions de barils au-dessus de leur moyenne de cinq ans, Ils dépassaient cette moyenne de 340 millions de barils en janvier 2017.
Notons que depuis quelques temps, les pays producteurs de pétrole comme l’Algérie se frottent les mains par rapport à l’augmentation des prix du pétrole. La réaction aux développements sur l’accord sur le nucléaire iranien ont profité aux prix.
Les Etats-Unis ont abandonné l’accord sur le nucléaire iranien et comptent imposer des sanctions strictes sur l’économie du troisième plus grand producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
L’Opep a quant à elle les capacités de production nécessaires à compenser l’effet des sanctions contre l’Iran, comme l’a affirmé le ministre de l’Energie des Emirats arabes unis.
Malgré que les prix du baril a commencé la semaine par une petite baisse, il reste néanmoins que ce prix est très satisfaisants pour les pays producteurs de pétrole, loin des 30 dollars de l’année passée.
Les prix du pétrole commençaient la semaine en légère baisse lundi alors que l’Opep affirme pouvoir compenser une éventuelle baisse des exportations iraniennes.
Avec algerie-eco