La grand’messe des pétroliers réunis à Alger, mercredi 28 septembre, à l’issue du Forum international de l’énergie, ouvrira-t-elle la voie à un accord de plafonnement de la production de brut ? Depuis un mois, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et les autres grands producteurs d’or noir – à l’exception des Etats-Unis –affichent leur volonté de geler la production à son niveau de juillet-août. Objectif : faire remonter le prix du baril au-dessus de 50 dollars – un seuil qu’il avait franchi au cours de l’été. Les analystes du secteur restent sceptiques tout en estimant les chances d’un accord un peu plus élevées qu’au sommet de Doha (Qatar), en avril, qui s’était soldé par un échec.
Durement touchés par le recul des prix, tombés de 114 dollars en juin 2014 à 45 dollars aujourd’hui, les quatorze membres de l’OPEP et la Russie souhaitent que le prix du baril s’inscrive le plus rapidement possible dans une fourchette de 50 à 60 dollars, encore insuffisant pour assurer l’équilibre de leurs budgets nationaux. Et face à une augmentation de la demande, réelle mais insuffisante (+ 1,2 million de barils en 2017), il ne leur reste plus qu’une arme : resserrer des vannes laissées grandes ouvertes durant deux ans et retirer du marché entre 700 000 et un million de barils par jour.
L’Arabie saoudite a encore fait une proposition à l’Iran, vendredi, lors d’une réunion au siège de l’OPEP à Vienne, mais elle souhaite attendre la réunion ordinaire du cartel programmée le 30 novembre pour sceller un éventuel accord. En…
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