De nouvelles données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) montrent que neuf personnes sur 10 respirent un air contenant des niveaux élevés de polluants. Le classement, établi par l’OMS, montre qu’en tête des pays où l’on respire le mieux se trouve la Finlande.
L’Organisation mondiale de la santé estime à sept millions environ le nombre de personnes qui meurent chaque année à cause de l’exposition aux particules fines contenues dans l’air pollué. Ces particules pénètrent profondément dans les poumons et dans le système cardiovasculaire, ce qui cause des accidents vasculaires cérébraux, des cardiopathies, des cancers du poumon, des bronchopneumopathies chroniques obstructives et des infections respiratoires, notamment la pneumonie, relate le site officiel de l’institution.
Après avoir effectué leur étude, les spécialistes de l’OMS ont établi que la Finlande avait la meilleure qualité de l’air avec quelque six microgrammes de polluants par mètre cube. C’est le meilleur résultat dans le monde.
La situation reste également bonne en Estonie, en Suisse, en Norvège et en Islande qui arrivent aussi dans le haut du classement.
«Les taux les plus élevés de pollution de l’air ambiant sont enregistrés dans les régions de la Méditerranée orientale et de l’Asie du Sud-Est, avec des niveaux annuels moyens dépassant souvent plus de cinq fois les limites fixées par l’OMS. Ce sont ensuite les villes à revenu faible ou intermédiaire d’Afrique et du Pacifique occidental qui sont les plus concernées», informent les spécialistes de l’OMS.
Ainsi, des pays tels que l’Ouganda, la Mongolie, le Qatar et le Cameron sont considérés comme ayant l’air le plus pollué au monde.
«Les responsables politiques à tous les niveaux des gouvernements, ainsi que les maires, commencent à s’intéresser à ce problème et à prendre des mesures. […] La bonne nouvelle est que les gouvernements sont toujours plus nombreux à s’engager davantage dans la surveillance et la réduction de la pollution de l’air, et que des secteurs comme la santé, les transports, le logement et l’énergie agissent plus à l’échelle mondiale», a expliqué Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.
L’étude a été menée entre 2008 et 2016 dans une centaine de pays.
Avec sputnik