Le 1er juillet 2016, le Conseil des droits de l’Homme de l’Onu a adopté 9 projets de résolution dont l’un portant sur la promotion, la protection et l’exercice des droits de l’Homme sur Internet. Les Etats africains étaient divisés sur ce texte qui condamne les mesures visant à empêcher ou à perturber l’accès à l’information ou la diffusion d’informations en ligne.
Tous les Etats africains n’ont pas accepté l’invitation de la résolution à s’abstenir des pratiques liberticides sur Internet. L’Afrique du Sud ou encore le Kenya se sont rangés derrière la Russie, la Chine, le Qatar, Cuba, le Venezuela ou encore l’Arabie Saoudite qui ont défendu le droit de restreindre la liberté d’expression, même sur Internet, ainsi que le droit de chaque Etat à pouvoir limiter l’accès au web, selon que les circonstances l’imposent.
En face, il y avait le Nigéria et le Sénégal appartenant au groupe qui défendait la résolution. Il est question de garantir les mêmes droits aux personnes en ligne et hors ligne, notamment la liberté d’expression, conformément à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Le texte interdit aussi de s’en prendre aux blogueurs ou autres utilisateurs d’Internet. De même, les Etats sont invités à ne plus couper le réseau mondial sur leur territoire lors des élections comme on l’a vu au Congo et au Tchad, ou encore au Burundi où les réseaux sociaux ont été interrompus. De même, les Etats sont invités à maintenir Internet même en cas d’attaque terroriste, allusion faite à la Turquie qui a fini par couper la toile après les récents attentats sur son territoire.
avec agenceecofin