Comme annoncé par le bihebdomadaire La Météo dans son édition n° 805 du jeudi 08 septembre 2016, le président de la République, atterrit cette après-midi à l’aéroport de Yaoundé – Nsimalen, après une retraite qui l’a amené à quitter le pays le 24 août dernier pour « un court séjour privé en Europe ».
Les différents mouvements des forces de défense commises à la protection du chef de l’Etat, trahissent avec naïveté, l’information donnée par le journal La Météo dans sa toute dernière parution. « Le retour au pays en principe dès ce jour (vendredi 09 septembre, Ndlr), du chef de l’Etat confirme l’imminence de la grand’messe de son parti », peut-on lire dans le journal de Dieudonné Mveng.Depuis quelques heures, bien d’indices inhérents aussi bien aux sorties qu’aux retours de Paul Biya, sont observables à Yaoundé où divers mouvements des éléments de la Garde républicaine, annoncent que d’ici peu, la circulation sera bloquée dans plusieurs artères de la capitale. Un rituel sombre mais familier auquel les Yaoundéens sont accoutumés malgré eux, avec tous les commerces fermés le long de l’itinéraire conduisant le chef de l’Etat jusqu’au palais de l’Unité au quartier Etoudi. Avec des militaires postés sur les toits des immeubles, d’autres co-occupant (colonisant) des habitations privées.
Habitué à des « courts séjours privés » excédant parfois un mois, le retour « précipité » de Paul Biya, est peut-être un signal fort du congrès ordinaire (extraordinaire ?) de son parti, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), qui selon diverses sources, devrait se tenir au plus tard le 30 septembre 2016. Un congrès du parti au pouvoir qui devrait sans doute maintenir Paul Biya au firmament de sa formation politique, et donc en faire « le candidat naturel à l’élection présidentielle » constitutionnellement prévue pour octobre 2018.
avec Camer.be
