Le bâtiment bruxellois des eurodéputés, construit en 1993, est menacé de démolition. Accumulant les problèmes de conception, le Parlement européen envisage de le raser plutôt que de le rénover. Coût avancé : près d’un demi-milliard d’euros.
Voilà un ‘caprice des dieux” que les contribuables européens ont du mal à avaler. Ce surnom a été donné – en raison de sa forme – au bâtiment Paul-Henri Spaak qui abrite le Parlement européen à Bruxelles. On le sait peu : en plus de son siège strasbourgeois, l’institution compte en effet un second hémicycle dans la capitale belge, qui accueille les députés plusieurs fois par an. Construit en 1993, cet édifice abrite également des salles de réunion et les bureaux des présidents. Mais il accumule les griefs. Outre un coût de construction mirobolant (le budget initial de 1 milliard d’euros est passé à 1,8 milliard d’euros), des défauts structurels (fuite d’eau, isolation) rendent le site dangereux.
En début de semaine, le bureau du Parlement s’est réuni pour parler de l’avenir de ces bureaux bruxellois. En débat, deux scénarios envisagés : procéder à des travaux de consolidation et de rénovation, ou bien démolir l’édifice et en construire un nouveau. Selon le site Politico.eu, l’administration européenne pencherait pour la deuxième option. De nouvelles études sur le coût et la durée d’un tel chantier ont été demandées. La décision ne devrait pas être prise avant 2019. Coût avancé pour la reconstruction : au moins 430 millions d’euros, selon le site d’information. Ca fait cher le bout de fromage !
Avec capital