Le concept, présenté en juin 2015, repose sur une application mobile, qui permet de géolocaliser et de réserver les deux-roues, qui démarrent avec un code à quatre chiffres. Bridés à 45 km/h, ces scooters d’une autonomie de 70 km doivent être restitués dans une zone pour l’instant limitée au tiers de la superficie de Paris, qui sera étendue progressivement.
Les Cityscoot, disponibles en « free-floating » (« libre service intégral ») pourront être empruntés et restitués n’importe où. Terminé les problèmes de borne d’attache défectueuse ou de stations trop pleines pour rendre son véhicule de location. A la fin de la location (enregistrée quand l’utilisateur remet le casque – fourni avec charlotte d’hygiène – sous la selle), la restitution se fait très facilement. « Il suffira de garer le scooter dans la rue… Enfin, sur un parking prévu pour les deux-roues », expliquait en juin dernier le PDG de Cityscoot, en précisant que l’entreprise ne payera pas les PV pour stationnement sur le trottoir.
Toute la capitale couverte en novembre
Lors de la présentation du projet, la société indiquait que l’inscription au service (réservée aux pilotes majeurs pour des questions d’assurance) était gratuite. Les locations devaient être facturées au temps d’utilisation, au tarif de 3 € par tranche de quinze minutes.
«A partir de 400 ou 500 scooters, aux alentours de novembre, on couvrira tout Paris», assure Bertrand Fleurose, qui se fixe pour objectif de porter ce nombre à 1000 avant fin mars 2017, puis à plus de 3000 à horizon 2020, avec des extensions dans les communes voisines.
La start-up française a pu compter jusqu’à présent sur le soutien moral de la mairie de Paris, qui s’était dite prête à renoncer à son propre projet, baptisé Scootlib, en cas de succès de Cityscoot. La société espère donc boucler rapidement une levée de fonds couvrant les millions d’euros dépensés pour développer sa technologie et, surtout, acheter des centaines de scooters. Fabriqués «à 95% en Europe», les deux-roues sont équipés de deux batteries lithium-ion, dont une fournie par le français Easyli, basé à Châtellerault (Vienne).
VIDEO. Paris lance le scooter électrique en libre-service
Avec Le Parisien