Le Parc National de la Comoé est situé au nord-est de la Côte d’Ivoire, à 100 kilomètres de la ville de Bondoukou. C’est l’une des plus grandes réserves ivoiriennes et même ouest-africaines. Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1983, il s’étend sur un peu plus d’un million d’hectares. Pour la petite histoire, dès sa création en 1926, ce parc est d’abord appelé « Parc de la région nord », ensuite « réserve de faune de Bouna », puis c’est finalement en 1926, suite à un décret officiel qu’il va prendre l’appellation de Parc National de la Comoé, prenant ainsi le nom du fleuve Comoé qui le traverse.
L’éco-tourisme ivoirien est largement fourni grâce aux sites tels que le Parc National de la Comoé. Avec une grande diversité végétale, ce parc est très prisé pour sa faune de savane. Il abrite environ 5000 cobs de buffon, 700 hippopotames, 6000 buffles, 3000 hippotragus, 200 éléphants, 250 lions et plusieurs espèces d’antilopes. Il contient également des hyènes, des singes, des panthères, des mangoustes, un grand nombre d’oiseaux et aussi des plantes issues de l’association de plusieurs espèces florales.
Plusieurs atouts touristiques donnent à ce parc sa notoriété ouest-africaine. En plus d’abriter une faune variée avec plusieurs espèces animales, on y retrouve des points d’observations tels que les monts Téhini et Boutourou qui font chacun 560 mètres d’altitude, le mont Yévélé de 635 mètres, et le mont Wabelé qui lui culmine à 664 mètres d’altitude.
Dans l’optique de valoriser ce potentiel écotouristique et d’en conserver les atouts naturels, un village écotouristique y verra bientôt le jour, pour le bonheur des touristes que le pays enregistre de plus en plus en grand nombre. Selon un rapport produit par Jumia Travel, acteur du tourisme en Afrique, la Côte d’Ivoire a enregistré 470 869 voyageurs étrangers en 2014.
Dominique Yao