Des membres de l’Association mondiale des opérateurs de télécoms (GSMA) sont annoncés en Ouganda, au mois d’octobre prochain, pour discuter avec le gouvernement ougandais sur la taxe de 0,5% imposée sur les transferts d’argent par Mobile Money.
Selon Kenechi Okeleke, analyste en chef chez GSMA Intelligence, dont les propos sont rapportés par le journal The East African, l’objectif de cette rencontre avec les autorités ougandaises est de « comprendre clairement leur point de vue et ensuite d’échanger à partir de là ».
Initialement fixée à 1% des transactions effectuées par Mobile Money, la nouvelle charge fiscale a été réduite à 0,5% et ne concerne plus que les seuls retraits d’argent. Bien qu’elle ait été revue à la baisse, après que le chef de l’Etat, Yoweri Museveni, a reconnu une erreur de chiffre, la taxe n’enchante toujours pas les Ougandais qui la jugent illégale. De nombreuses manifestations de protestation ont d’ailleurs été organisées en juin 2018 dans plusieurs rues de Kampala. Divers actes de protestations ont suivi, sans toutefois faire reculer le gouvernement.
La taxe est officiellement entrée en vigueur le 1er juillet 2018. Deux semaines après sa mise en application, les autorités fiscales d’Ouganda annonçaient avoir déjà collecté 5 milliards de shillings (1 351 044 dollars US) alors que le montant attendu était de 2,5 milliards de shillings (675 522 dollars US).
Avec agenceecofin